Charlie

RVM communique


Mercredi 7 janvier un odieux attentat était perpétré à l’encontre d’un média libre, exigeant, indépendant, dérangeant, infatigable défenseur de la liberté d’expression et dénonciateur de tous les fondamentalismes.

Etaient lâchement assassinés : Stéphane Charbonnier, dit Charb, dessinateur et rédacteur en chef de Charlie Hebdo, Jean Cabut, dit Cabu, Bernard Verlhac dit Tignous, Georges Wolinski et Philippe Honoré, dessinateurs de presse, Bernard Maris dit Oncle Bernard, économiste, éditorialiste, écrivain, Elsa Cayat, psychanalyste, Mustapha Ourad, correcteur, Franck Brinsolaro, policier en charge de la sécurité de Charlie Hebdo, Ahmed Merabet, policier, Frédéric Boisseau, agent d’entretien Michel Renault, écrivain.

A travers eux, ce sont les valeurs républicaines qui étaient visées : la liberté, l’égalité et la fraternité. Ces trois mots, ces trois grandes idées, font horreurs aux assassins de Charlie Hebdo. En s’attaquant à des journalistes et à un journal, c’est à un principe fondateur de notre démocratie que ces assassins se sont attaqués : la liberté d’expression.

Cet acte monstrueux touche particulièrement la rédaction et les bénévoles engagés pour faire vivre Radio Valois Multien. Aussi modeste que soit notre action, nous agissons depuis 30 ans avec l’idée chevillée au corps que la liberté d’expression doit aussi et surtout s’incarner dans chaque parcelle du territoire français. C’est pourquoi nous défendons bec et ongle la survie des médias associatifs locaux.  Kissing Hebdo


Plus que jamais, l’esprit et les valeurs ayant présidées à la création de RVM il y a 30 ans nous paraissent adaptées aux enjeux posés par l’attentat du 7 janvier 2015 : ces principes et ces valeurs, ce sont le pluralisme, le refus des discriminations, la lutte contre les discours et les comportements haineux, la laïcité, la tolérance et l’ouverture d’esprit.

Nous réaffirmons que la meilleure arme contre la folie, les fondamentalismes et la guerre, c’est la parole. Il faut parler, il faut débattre et s’écouter. C’est grâce à la parole que nous pourrons entretenir la fragile flamme de la démocratie. C’est ce à quoi nous nous attacherons demain plus encore aujourd’hui.